Axe fluvial stratégique Nord-Sud, le canal entre Champagne et Bourgogne a été ouvert au trafic en 1907. Cet ouvrage assure la liaison fluviale entre les réseaux hydrographiques navigables de la Seine et du Rhône. " Au niveau du trafic, il y a une trentaine d'années, environ 1 000 bateaux par an l'empruntaient contre 600 ces dernières années à parts égales entre le trafic commercial et la plaisance. Ce dernier chiffre est stable depuis cinq ans ", a constaté Antoine Vogrig, directeur adjoint de la direction territoriale Nord-Est de Voies Navigables de France (VNF) lors de la venue de Nicolas Lacroix, président du conseil départemental, à Saint-Dizier le 24 juillet (voir article dans l'édition du 31 juillet de La Voix de la Haute-Marne).
Une baisse significative du trafic qui n'entame en rien l'optimisme du responsable. " Le canal dispose d'un fort potentiel de fréquentation. Pour le renforcer, VNF doit mettre en place des projets et des partenariats ", comme la convention signée avec le conseil départemental. " Les mentalités doivent également changer. Développer le transport fluvial est un choix de société, de coûts et d'adaptation de l'offre des services ". Un sujet déjà débattu au niveau national en 2015. Suite à une question posée par le sénateur haut-marnais Bruno Sido quant à l'avenir de l'ouvrage, le secrétaire d'État auprès du ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargé des transports, lui avait répondu que " le développement des modes de transport complémentaires à la route, comme le transport fluvial, était une priorité de la politique nationale des transports ". Le canal entre Champagne et Bourgogne appartient au domaine public fluvial de l'État confié en gestion à VNF. Il est classé dans la catégorie correspondant aux voies d'eau dites " De petit gabarit ", supportant majoritairement un trafic de tourisme, avec des pointes de trafic de marchandises
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